Le mème : image de l’ère numérique et réception de la foule

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Dans un monde « mondialisé » qui avance en quatrième vitesse et qui est caractérisé par la multidisciplinarité, dessiner une ligne de démarcation entre les activités humaines c’est faire chou blanc. En lice, les spécialistes de tous les domaines cherchent inlassablement l’innovation.    Cependant, les idées les plus créatives sont puisées à l’histoire. De ce fait, le recours à l’image est de tout temps, un atout. L’image a toujours occupé le devant de la scène de par sa portée communicationnelle qui va au-delà des mots et les horizons qu’elle ouvre à l’imagination.
   Elle dame ainsi, le pion à la parole du fait qu’elle puisse être dense sans faille, rapide à véhiculer le message sans nuire au sens et s’adresser avec sa simplicité à tous les niveaux socioculturels sans discrimination. « Une image vaut mille mots », selon Confucius, combien de fois le recours à l’image épargne temps et effort et véhicule efficacement un message?
   Les images sont les avant-courriers de l’écriture, comme le confirme Martine Joly. D’ailleurs, actuellement, la  technologie moderne a frayé le chemin et ouvert grand la porte face à ce moyen de communication dans tous les domaines. C’est l’ère du numérique qui favorise encore le recours à l’image… Subséquemment, selon F. de Saussure : « La langue n’est pas le seul système de signes exprimant des idées »
   Décortiquer une image est sans doute un divertissement de l’intellectuel. Il est à noter que La corrélation entre divertissement et intellectuel rappelle que l’interprétation de l’image n’est pas une activité naturelle qui pourrait se faire sans effort. Plus le récepteur est avisé et informé du contexte, plus la valeur esthétique et communicative de l’image augmente. Mais qu’en est-il de l’autre facette de ce moyen de communication surtout à l’ère du numérique ?

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