Étude de l’effet-valeur dans La Trahison de Cécile Wajsbrot.

Document Type : Original Article

Author

Maître-assistant, Faculté des Langues Université de Sohag

Abstract

         Le roman (La Trahison) de Cécile Wajsbrot est profondément caractérisé par une écriture de contradiction sur le plan thématique. L’objectif principal est d’orienter idéologiquement le lecteur. Au niveau de la forme, le roman met en scène des voix contradictoires ; cette écriture polyphonique pousse le lecteur à s’attacher à l’instance narratrice qui prend en charge le récit, notamment sur le plan idéologique. Au niveau sémantique, le récit porte sur la mémoire de la Shoah, et crée la polémique en mettant l’accent sur l’antisémitisme, tant dans le passé que dans le présent. Pourquoi l’auteure aborde-t-elle un tel sujet polémique, plus de cinquante ans après la libération des camps de concentration et d’extermination en Europe ? Quelles sont les intentions de l’auteure, en sachant qu’elle est d’origine juive polonaise ? S’agit-il d’une auteure sioniste dont l’écriture est le reflet d’un projet politique ? Par le biais de la théorie de l’effet-personnage de Vincent Jouve, nous espérons que le présent article arrive à répondre à nos interrogations relatives à l’idéologie de l’auteure en question.

Keywords

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