La mémoire des sans-papiers et la charge affective dans Nation par Barbès de Cécile Wajsbrot

Document Type : Original Article

Author

Maître-assistant, Faculté des Langues,Université de Sohag

Abstract

         Dans Nation par Barbès (2001) de Cécile Wajsbrot, l’auteure fait implicitement référence aux Justes de France, ceux qui n’ont pas hésité à apporter aide et protection aux Juifs pendant l’Occupation. Cette référence implicite à l’attitude positive d’une partie considérable de la population française à l’époque s’entrecroise dans le texte avec le récit principal d’une femme bulgare qui rêvait dès son enfance de partir vers la France qui, d’après son système de valeurs, représente le pays des droits de l’homme. La fin tragique de l’histoire, où la femme bulgare décide de mettre terme à sa vie pour échapper, non seulement à sa situation misérable en France, mais également aux contrôleurs de la RATP, soulève d’interrogations chez le lecteur sur les valeurs de l’État français. Par le biais de la théorie de l’effet-personnage, nous essayons dans le présent article de mettre en lumière l’orientation affective et idéologique que crée le texte chez le lecteur.    

Keywords

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